Paquet : daemonize (1.7.8-4)

outil pour exécuter une commande sous forme de démon

Comme défini dans l’ouvrage de W. Richard Stevens de 1990, UNIX Network Programming (Addison-Wesley, 1990), un démon est « un processus qui s’exécute en arrière-plan (c’est-à-dire sans terminal associé et sans interpréteur de connexion) pour soit attendre l’apparition d’un évènement ou pour attendre de réaliser une tâche particulière à un certain moment ». Lors du démarrage, un programme de démon classique :

 – ferme tous les descripteurs de fichier ouverts (en particulier,
   l’entrée standard, la sortie standard et la sortie d’erreur) ;
 – change son répertoire de travail vers le système de fichiers racine
   pour assurer qu’il n’occupe pas un autre système de fichiers en
   l’empêchant d’être démonté ;
 – réinitialise sa valeur d’umask ;
 – s’exécute en arrière-plan (c’est-à-dire, fourchage) ;
 – se désassocie de son groupe de processus (habituellement un
   interpréteur) pour s’isoler lui-même de signaux (tel HUP) envoyés aux
   groupe de processus ;
 – ignore tous les signaux d’E/S du terminal ;
 – se désassocie du terminal de contrôle (et prend des mesures pour ne pas
   en recouvrer un autre) ;
 – gère n’importe quel signal SIGCLD.

La plupart des programmes conçus pour être exécutés comme démons le font pour eux-mêmes. Cependant, occasionnellement il est possible d’en rencontrer un pour qui cela n’est pas le cas. Lorsque qu’il faut exécuter un programme de démon qui ne se transforme de lui-même en un vrai démon Unix, daemonize peut être utilisé pour l’obliger à s’exécuter comme un vrai démon.

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